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Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on ose pas, c'est parce qu'on n'ose pas que tout devient difficile.

lundi 9 septembre 2013

La tendresse quotidienne

C'est le visage de mon bébé lorsqu'il me voit le soir, après sa journée avec la nounou, et ne veut plus quitter mes bras...

(Ce soir, il voulait partir tout de suite, mais je voulais écouter ce qu'avait à me dire Malika sur la journée. Je me suis accroupie pour qu'il puisse jouer tout en me sentant près de lui car il avait le désir ambigu de jouer avec ses camarades et de ne pas quitter mes bras. Il s'est acharné à me faire me lever puis à pris mes bras pour s'y hisser, c'était trop drôle!

Malika l'a mis au coin 3 fois aujourd'hui car il est monté debout sur les chaises cannées! Elle me dit "il ne reste pas au coin!"... ben oui, c'est sûr, il tente! Nous l'y remettons de manière systématique jusqu'à ce qu'il dise pardon ou fasse une caresse pour demander pardon.

Ha les caresses de Torea... il n'y a rien de plus doux au monde! Il en fait parfois pendant les câlins et je les savoure autant que possible!)

C'est le petit bras de Torea lorsqu'on fait le câlin du soir, sa tête posée contre mon épaule, qui cherche à s'enfouir dans mon décolleté ou entre mon bras qui l'enveloppe et son corps...

C'est la main de mon Grand qui retient mon bras sur lui lors du câlin du soir, tous les deux allongés côte à côte dans son lit...
Et sa petite voix qui dit "Maman, quand j'enlève ma main, c'est que tu peux partir" et moi qui sourie dans la nuit à ce petit bonheur d'amour, à la douceur de l'enfance dont je profite tant qu'elle est là...

(Notre petite routine consiste à ce que nous montions dans sa mezzanine, que j'ouvre en grand son lit, il s'y glisse, je rejette la couette sur lui, jusqu'à la tête et il "fait surface" en sortant les bras par dessus la tête pour les allonger le long de son corps.
Là en général, il se tourne sur un côté, extirpe son doudou rouge et, tout en suçant son pouce, créer des volutes de tissus dans lequel il aime farfouiner ses doigts, les uns après les autres. Depuis tout petit il fait ça!
Puis, je lui parle soit de la journée écoulée, soit de celle à venir en fonction de l'actualité, lui papouille les cheveux, lui murmure des mots doux.

Je fini par "Fais de jolis rêves", puis lorsque je quitte la chambre sur la pointe des pieds, je leur chuchote : "dormez bien mes garçons, je vous aime".)

C'est la main de mon Grand dans la mienne, un peu plus serrée la semaine dernière à mesure que l'on approchait de l'école...
(Il parait qu'il travaille très bien, mais qu'il lui faut encore trouver ses marques à l'école; qu'il a bien mangé ce que nous lui avions préparé puisqu'il n'a pas encore le droit de manger ce que prépare la cantine municipale, grrrr)

C'est les petits bisous de mon Grand sur la main ou sur le bras dans la rue, juste comme ça, ou parce que je me suis ennervée et qu'il cherche à me calmer ou encore quand il me demande d'aller au manège (le malin! )...

C'est la tête de mon petit qui se déplace en douceur vers celle de son frère pour qu'il lui fasse un bisou ou, couchés tous les deux l'un à côté de l'autre, pour faire un câlin (dans le canapé, le lit de Torea ou encore par terre)...

C'est la tête de Torea qui se penche sur mon épaule après un chagrin...

Ce sont ses petites mains qui agrippent mes jambes et sa tête qui s'y frotte lorsqu'il veut être pris dans les bras, ou lorsqu'il demande pardon après s'être fait gronder, ou après qu'il a été pleurer par terre dans la position du prieur parce qu'on lui aura dit non...

C'est l'histoire qu'on lit au Grand dans le canapé, son lit ou le nôtre, tout proche, presque collés l'un à l'autre...

C'est la compet de câlin lorsque l'un se jette dans mes bras et que l'autre l'imite...

Ce sont les berceuses que je leur chantonne le soir, dans la pénombre, pour qu'ils trouvent leur sommeil...


Bonne nuit mes garçons, je vous aime!



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