Citation du moment

Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on ose pas, c'est parce qu'on n'ose pas que tout devient difficile.

mardi 29 avril 2014

Tête de mûle!

Torea, les deux pieds plantés dans le béton, bras croisé sur la poitrine, moue boudeuse, regard noir, refuse de faire un pas de plus et se retourne pour manifester son désaccord (c'est le point rouge au loin).
Son frère l'appelle en vain...

Il a fini par s'assoir par terre et bouder.
Ha oui, et puis aussi aboyer sur les passants inquiets de son sort qui lui proposaient de l'aider à se relever, guettant alentour quel adulte inconscient à laisser au milieu du chemin un petit garçon rouge (de colère)!

J'ai tenté la technique du "marcher tout droit sans se retourner jusqu'à être hors de vue", mais ça n'a pas marché!
Il faut dire que l'inconvénient majeur de cette technique c'est qu'il reste hors de vue également, empêchant toute surveillance.
Mon coeur de maman supporte difficilement de laisser mon tout petit si loin de moi; si vulnérable à tous les dangers qui peuvent la guetter dans une grande ville...

Dilemne : persévérer sur ma lancée, dans l'espoir qu'il se lève, marche, nous rejoigne et qu'on rentre à la maison ou intervenir et décrédibiliser le début de ma démarche?
Le laisser faire son caca boudin jusqu'à ce qu'il nous rejoigne, au risque de le mettre en danger (voitures, passants, ...) et ainsi lui faire conprendre que quand je dis "on avance", on avance et que tout ne se négocie pas OU ne pas être dans une prise de risque inutile pour juste prouver qu'on a raison?





lundi 28 avril 2014

céder ou accéder?

Ce soir mon deuzan m'a fait un drôle de truc.

Ne voulant plus manger, il a enlevé son bavoir avec ce petit côté décidé (presqu'autoritaire) que j'aime tant en décrétant "non, pu!" à demandé l'aide nécessaire à descendre de sa chaise et après avoir joué un peu a voulu aller se coucher.
Ca tombait bien, c'était l'heure!

Il demande les bras au pied de l'escalier et après 3 marches se tortille dans tous les sens en hurlant "fais!" (ce qui signifie : c'est moi qui fait!").
OK, je le pose, ne voulant pas contrecarrer ses velléités d'indépendance et d'autonomie et attends qu'il monte.
Mais il ne monte pas, il descend!
Ha non, mon petit gars, c'est l'heure d'aller au lit. Il s'arrête, je lui demande de monter, il refuse.
Bon, écoute, je t'ai donné la possibilité d'y aller, si tu ne la prends pas, on ne va pas rester sur ces escaliers toute la nuit! Et hop, je le prends dans mes bras, ce qui déclenche une crise de larmes et de cris que j'espère passagère... erreur!
En fait, il voulait monter tous les escaliers tout seul!

Je lui fais la trompette (youpi, depuis 10 jours nous avons cessé les aérosols pour la trompette, une belle victoire, même si elle est temporaire!), il pleure toujours.
Je lui demande s'il faut changer la couche, entre deux protestations, il me répond que non et se remets à pleurer de frustration.
Je le mets dans sa turbulette, il pleure toujours.
Son père amène le biberon, il pleure toujours et ne veut pas le prendre.
Je lui fais un câlin, il pleure toujours.

- Mais enfin, que veux-tu?
- fais té yé!
- tu veux monter les escaliers?
- ii
- mais on est déjà en haut maintenant chéri et il est l'heure d'aller au lit. Tu les montera tout seul demain, d'accord?
- non! Té yé!
Et il pleure toujours.

Bon, j'ai compris ce qu'il voulait, mais dois-je céder ou accéder à sa demande?
Rester ferme car ce ne sont pas les enfants qui décident mais les parents ou lui faire savoir que je comprends sa frustration et lui donner un moyen de la dépasser?
D'ailleurs, est-ce la lui faire dépasser que de rester sur ma position (il encaisse et s'endort sur sa frustration qui sera passée demain après une nuit de sommeil) ou est-ce qu'il vaut mieux lui laisser la liberté de faire ce qu'il demande à faire et qui participe à son autonomisation?

Je me perds dans ce cruel débat.
Je descends et demande conseil à son père  : "Bon, il est parti pour pleurer fort et longtemps, qu'est-ce que je fais? Je suis quasi certaine que si je l'enlève de sa turbulette et le mets en bas des escaliers il va les monter et se calmer ensuite." (Non, pas du tout, je n'ai pas cherché à orienter la réponse! Et oui, je trouvais ça presque cruel de le laisser s'époumoner pour une montée d'escalier qu'il voulait faire seul).

Mais où commence la manipulation et où se situe la bienveillance? Va t'il, comme je l'espère, se sentir compris, valorisé et satisfait d'avoir fait cette montée d'escalier? Ou va t'il comprendre, comme je l'entends si souvent dire autour de moi, qu'en pleurant un bon coup on obtient tout de maman?

Je veux croire que j'ai agit avec la bienveillance nécessaire au bon développement psychique de mes enfants. Je veux croire que j'ai permis à mon môme de bien grandir, de se sentir compris par ses parents (et donc qu'il intègre qu'il peut compter sur nous), de se sentir autoriser à faire des choses par lui-même.

Mais je suis pleine de doutes et je m'interroge sur la limite de cette posture : comment savoir si je ne mets pas en péril sa compréhension (et le respect) de l'autorité?

Donc j'ai fini par dealé : écoutes moi bien mon petit coeur. Tu m'écoutes? Non, là tu pleures écoutes moi! Tu veux descendre l'escalier? (Hiii!). Alors d'accord. Mais tu arrêtes de pleurer, d'accord? (acor) Voilà ce que l'on va faire : nous allons redescendre, tu vas monter les escaliers puis tu viendra te coucher, prendre ton biberon et faire le gros dodo de la nuit et sans pleurer, d'accord? (acor).

Et voilà! C'est ce qu'il s'est passé, sous les yeux ébahis (et amusés) de l'assistance (père, frère, et grands-parents).

Je suis satisfaite d'avoir tenté le coup (car c'était effectivement ça le problème : il voulait faire seul qqchose que je l'avais empêché d'accomplir par envie d'aller vite et mauvaise compréhension de son désir (en même temps, il n'a qu'à parler aussi!)).
Mais le doute subsiste de manière générale. Alors céder ou accéder?




lundi 14 avril 2014

partis en vacances

Comme c'est maintenant devenu la coutume, mes garçons sont partis en vacances.
Bouhouhouhou

Bon, en fait, d'habitude, ça me fait un effet "bouhouhouhouhouhou" la journée du départ et ensuite "chouette, on va faire plein de trucs" et surtout "ouf! on va dormir!"

Mais là non. Oui, un peu bouhouhou au moment de partir ce matin (et surtout hier soir en disant bonne nuit à mon Grand, en fait), mais comme depuis qq mois maintenant, ils dorment globalement bien, je n'ai pas retrouvé cet effet "youpi, à moi les bonnes nuits!"

Du coup, c'est bizarre.

Bon, bien sûr, je tais la trouille reptilienne qui m'a habitée dans la journée, lorsqu'ils étaient en voiture, imaginant avec désarroi ce que sera ma vie de parent d'ado ou de jeune adulte... Oui, non, ça on n'en parle pas. Pas encore.

N'empêche, le truc bien, c'est que j'ai mis à jour (un peu) le blog!

Et bisous à ma cop's de Serbie (si elle me lis! ha ah! je t'ai bien eu!!)

dimanche 13 avril 2014

Ma cop's!!!!

Hier, nous avons l'immense privilège de passer un moment avec la femme la plus occupée que je connaisse, mais aussi et surtout la femme la plus pleine de vie (c'est particulièrement le cas de le dire ces mois-ci, enfin, bon, j'me comprends), la plus joyeuse, la plus positive, la plus enchantée et enchanteresse que je connaisse.

Oui, bon, c'est ma meilleure amie, vous vous en seriez douté!
La seule lectrice de ce blog en fait, avec  moi!

Tiens au fait, j'en profite pour te demander de le faire lire à mes enfants lorsqu'ils seront grands et trop fâchés avec moi pour que je leur dise, ou si jamais je meurs prématurément. Oui, je sais, ce serait pas drôle, mais je ne vois que toi pour les aiguiller ici (et dans la vie en général) et leur montrer à quel point je les aime!

D'ailleurs, si leur père est d'accord, c'est à toi que je les confierai mes deux loulous, si jamais nous devions disparaitre tous les deux. Tu portes tout ce que j'aimerais qu'ils aient : de la confiance, une foi en l'humain inébranlable, une manière de voir toujours le côté positif qui m'étonne et m'inspire, de l'ambition pour mener les projets les plus fous, une simplicité déconcertante quand on connais les milieux dans lesquels tu évolues... bref, tu es une belle personne qui m'inspire dans ma vie de tous les jours, un modèle.

Je t'aime.

Et voilà quelques photos de notre virée au château de la chasse.

Mon petit bonhomme et son Papa... cette photo m'émeut beaucoup!

 Attention, voilà mon Grand qui court, court court...


 .. et qui fait l'aventurier dans la cabane! 
Son frère le suit, leur père préfère rester à proximité, en back-up!



Haaaaa les kinder! Ouverture, dégustation, découverte et montage!!!

 Hiiiiii!




samedi 12 avril 2014

Journée levalloisienne

Profitant de l'occasion d'un déjeuner chez nos anciens voisins, nous voici sur Levallois en ce premier samedi des vacances de Pâques.

Pharmacies (chgt du masque d'aérosols du ptit, échange du pulmicort vendu par erreur déjà périmé), achat d'un bouquet de fleurs "au bonheur des dames", d'une "caroline" et de baguettes tradition (pr le congel) au grenier à pain et hop!
Nous voilà à Kyoto, le restau jap de Julien, Laetitia et Esther du samedi midi!

Nous y retrouvons nos amis, récupérons nos commandes et allons chez eux.
Bavardage; papotage, jeux pour les enfant... On passe un bon moment.

Ds l'après midi, alors qu'el marido a pris le petit pour emmener son collègue à Orly, de mon coté, j'emmène mon Grand chez Emile pour une petite coupe de printemps.

Esther et mon-tout-bien-coiffé jouent dans le parc de la mairie où Laeti et moi admirons les mariées et les fleurs et hop!
C'est déjà l'heure de rentrer chez nous car Papé et Mamé arrivent!

Une tite raclette et au lit!!

Mon grand AVANT sa nouvelle coupe!

dimanche 6 avril 2014

vendredi 4 avril 2014

Sicisses!

Mon petit dépiaute ses saucisses avant de les manger (c'est bien connu, la peau des francforts est particulièrement épaisse!)




Mon Grand, en manque d'attention, me fait un sourire au fromage rapé!

Bon appétit les amis!!