Citation du moment

Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'on ose pas, c'est parce qu'on n'ose pas que tout devient difficile.

vendredi 21 mars 2014

jeudi 20 mars 2014

Moment de tendresse fraternelle...

Moment de tendresse fraternelle... le soir au coucher.


Profiter de mes jours off (merci Papi!!)

Profiter de mes jours off (merci Papi!!) pour finir mon projet couture et retrouver les enfants tôt au parc.
Merci à toi, Papi-Yen, qui m'offre, depuis l'autre bout du monde et l'autre côté de la vie, la joie d'un moment off.
Un moment pour penser à toi et pleurer.
Un moment pour faire ce qui n'a jamais le temps d'être fait,
Un moment pour finir mes projets de couture,
Un moment pour profiter de mes enfants,
Un moment pour réaliser à quel point le temps passe vite et comme il est important d'aimer. Maintenant, ceux qui font partie de nos vies.


Au "bac à sable devant Carrefour Market": au milieu en rouge mon petit, un peu plus loin, ses copains de garde : Théo pousse William assis  dans la poussette tandis qu'au premier plan, Noa montre quelque chose Tata. Au loin Anthony et mon Grand se racontent des choses qui leur appartiennent. On ne voit pas sur cette photo Nina, la soeur de Théo, ni Léa, la soeur de Noa.



La couverture commencée en octobre-novembre dernier trouve enfin le temps d'être terminée. Plein de Tahiti, elle me permet de me connectée avec cette partie de moi qui est en deuil et avec cette partie de moi pleine de vie : mon fils.

mardi 18 mars 2014

Me sauver...

Après une triste nuit à pleurer la mort de mon grand-père, de mes racines chinoises et polynésiennes, de cet homme si bon, si aimé de tous et si inconnu de moi; cet homme grâce à qui je suis en vie aujourd'hui mais dont je connais la douloureuse trace de l'absence laissé dans la vie de sa femme et de ses enfants, tout en sachant sa bonté, sa gentillesse, son courage et son incroyable destin...

Un homme qui a nommé mes enfants, calligraphié mon prénom, mais avec qui je n'ai partagé que peu de moments...
Tahiti... on ne peut pas faire plus loin de la France! 12 heures de décalage horaire, ça empêche une relation quotidienne et suivie. Mais malgré tout, je lui dois tant!

La vie de ma mère tout d'abord, son caractère bien forgé qui m'a aidé à grandir; de lointaines racines qui font rêver mes interlocuteurs lorsque la question se pose; mon second prénom, dont je suis si fière et qui m'a aidé à dépasser les douloureux moments qui ont parsemé mon chemin, comme tout un chacun...
Je suis fière de l'homme qu'il était bien, que nous ne nous soyons que peu fréquenté. Fière d'être sa petite fille et de porter une partie de lui en héritage!

Son enterrement, vécu en partie grâce aux incroyables progrès technologiques et une cousine attentionnée et connectée (Gaëlle), grâce à mon oncle Luc qui a fait en sorte de pouvoir installer le wi-fi dans la salle paroissiale où le corps était exposé avant la messe et la mise en terre.

Merci à vous, ma famille de Tahiti qui m'avez permis d'être là, avec vous, malgré tout.

La salle était grande et lumineuse, les fleurs magnifiques et nombreuses, les gens habillés de blanc sont venus de partout lui rendre un dernier hommage.
Ma cousine Téa a envoyé une photo de sa tombe couverte de fleurs... c'était très beau!

Le taoté Howan, comme il était connu là-bas, le "frère" de cette confrérie secrète a été l'un des premiers médecins polynésiens (les autres étaient métropolitains) a exercer à Tahiti.
Co-fondateur de la clinique Cardella, il a été parmi les premiers à pouvoir dialoguer avec les patients chinois (à qui les droits élémentaires étaient alors déniés) tahitiens et pau-motu  dans leur langue. Il a bénéficié d'une patientèle nombreuse et peu fortunée, faisant du serment d'Hypocrate un devoir et faisant du coup, l'objet de raillerie. Mon père à l'habitude de dire que c'est le seul chinois au monde qui ne sait pas faire du business!

Mais il avait un bien plus précieux : l'amour de son prochain.

De cela, je crois que j'ai hérité en partie.
Si j'avais été plus persévérante et plus confiante, j'aurais fait des études de droits pour défendre la cause de l'enfance et/ou des femmes. Je me serai alors illustrée en digne héritière de mes deux grand-père (l'autre était prof de lettre, fondateur d'écoles de brousse en Afrique).

Bref, c'était un grand homme et la nuit fut triste. La douleur de son décès ne m'est parvenu qu'aux premières images (merci Skype!), son apogée étant la fermeture du cercueil, où les sanglots dans l'assemblée faisaient écho aux miens, seule dans le salon, en pleine nuit, les enfants et leur père dormant profondément.

Photo prise à Tahiti en 2008, la dernière fois que je l'ai vu, alors enceinte de "Boubou" (et portant en t-shirt celui qui est devenu depuis "doudou-rouge"!)

Bref, la nuit fut triste, les yeux gonflés au petit matin.

Mes collègues, me voyant ainsi et s'émouvant de l'anecdote que je venais de leur raconter, à propos de mon Grand qui, la veille, m'avait annoncé qu'ils avaient une sortie scolaire le lendemain et souhaitait que je l'accompagne avec d'autres mamans, avait fondu en larmes lorsque je lui ai dit que je ne pouvais pas me libérer dans des délais si courts et m'avait assené un "Tu viens jamais au sorties! Et moi , je voulais que ce soit toi! Oh! C'est JAMAIS toi! (pleurs mouillés)" (non, non, pas du tout culpabilisant, ttt), ont fini par me dire : "mais pourquoi tu ne prends pas tes jours de décès d'un proche?".

Mes quoi?

Donc dans ma boite, nulle à ch... à bien des égards, il est une chose intéressante : 3 jours "offerts" en cas de décès d'un ascendant ou descendant. Dans le cas de mon grand-père, ça marche! Et en plus (la loi française est drôlement bien faite parfois), sont concernés les jours de travail, pas les jours de temps partiel! Donc, quand tu travailles à 80 %, ça fait 4 jours!

Renseignements pris, j'ai fais le tour de mes chefs pour leur annoncer la triste nouvelle et leur demander l'autorisation de m'absenter. J'ai du finaliser 2-3 choses avant mon départ (ce qui aura pris la matinée car en fait du boulot, j'en ai à nouveau plein, plein plein) pour ne pas être (trop) dans l'embarras en revenant ,et me voilà filant à la maison ou plutôt à l'école.

Un petit texto envoyé à la va-vite à la maitresse pour lui demander l'autorisation et hop, me voilà faisant l'école buissonnière pour rejoindre mon fiston et lui faire une bonne surprise!

Nous voilà donc ensemble pour cette sortie à la bibliothèque Jacques Prévert... où j'ai perdu ma petite fleur de tiaré que j'avais dans les cheveux le matin même en l'honneur de Papi-Yen...
Nous en avons profité pour faire des cartes de bibliothèque et voilà!





Filer du boulot pour accompagner in extremis la sortie scolaire à la bibliothèque Jacques Prevert.

dimanche 16 mars 2014

On profite du beau temps sur la terrasse!!

On profite du beau temps sur la terrasse!!



On joue à chat? Mais la maison c'est la maison magique d'accord?


samedi 15 mars 2014

coup de blues

Retourner à Levallois, y croiser Livia, la maman d'Alexandra-Julia, qui fait du trampoline comme mon Grand et qui était avec lui en petite section.
Assister à sa discussion avec sa copine sur le choix du séjour organisé par la ville elles choisiraient pour leurs enfants et avoir un pincement au coeur.

Etre nostalgique d'une cadre de vie idéal, envieuse d'infrastructures extra pour les enfants à un prix abordable, jalouse que tout cela n'existe pas à Colombes...
Me demander si vraiment on a fait le bon choix en quittant cette ville des enfants où nous avions tout à disposition pour faire goûter à nos mômes tous les sports, toutes les activités culturelles et artistiques...

Passer devant le centre de loisir et avoir le blues en voyant toutes les activités proposées et réalisées par et pour les enfants... comparer avec la garderie proposée ici et regretter le temps où mon Grand fréquentait l'établissement.

Discuter avec mes anciennes "copines d'école" (= les mamans de l'école où était scolarisé mon Grand ces deux dernière années) et me rendre compte à quel point ça me manque toute la petite vie sociale de l'école!

Trouver ça trop nul que l'école à Colombes commence si tard (9h!!) alors qu'il faut en moyenne une heure pour se rendre sur son lieu de travail en île de France!
Regretter de ne pas avoir la possibilité de rencontrer d'autres mamans.
Regretter de n'avoir pas grand chose en commun avec les mamans croisées de toutes façons...

Regretter mes copines et nos papotages matinaux.
Regretter que cette année mon Grand n'ai pas de super copain comme la bande qui s'est retrouvée aujourd'hui pour fêter l'anniversaire de Tanguy : Guilhem, Alexandre, Tanguy et mon Grand.

Etre bien contente qu'il y soit encore invité et garder des liens privilégiés avec leurs parents.

Regretter les parcs de Levallois et leurs multitudes de jeux adaptés à tous les âges. Trouver que même les fleurs sont plus belles à Levallois.
Croiser Balkany et me dire que même ça c'était marrant! Et là, me dire que non, vraiment, ça va trop loin ce coup de blues!!



mardi 11 mars 2014

Inscription à l'école... comment se réinventer?

Bon ben voilà!
Mon tout petit a eu deux ans.
J'en ai pleuré, seule dans ma voiture.
Pleurer la vie qui passe si vite, la petite enfance qui s'éloigne, le pouponnage qui ne sera plus...

Deux ans, c'est l'entrée dans l'âge de la confrontation, celui qui fait qu'un jour on sort de ses gonds et qu'on a la parole blessante, le geste malheureux, inutile et aggravant...

Deux ans, c'est aussi l'âge, heureux aussi des apprentissages par milliers... les bons mots, les essais poétiques, des répétitions foireuses, ingénieuses ou harmonieuses, rigolotes...

Deux ans, c'est souvent l'âge aussi pendant lequel on aborde l'apprentissage du pot, la fin des couches...

Deux ans... ça me fait tout bizarre!

Et en pensant à l'année prochaine, j'ai procédé à son inscription à l'école ce matin.
Ca aussi c'est un cap dans une vie de maman!
Ca aussi c'est un coup au moral...

On les porte, on les met au monde, on les nourri, on veille sur eux, on se prive de sommeil, on fait tout ce qu'il faut pour qu'ils aille bien, quitte à passer pour des tarés aux yeux des gens normalement constitués sans enfants (ou ayant oublié les impérieux besoins exprimés par un nourrisson).

Et puis un jour, on leur donne un biberon. Et un autre que nous peux nourrir l'enfant.

Et puis un jour il prend son biberon tout seul. Et la première fois on se dit : "Chouette il grandit!" et la seconde d'après on se dit : "bah et moi je fais quoi maintenant? J'ai l'air con à côté de ce môme qui prend son bib tout seul!"

Et puis un jour il reprend plus de biberon.

Bon, ben c'est comme ça, c'est la vie, c'est bien.
Oui, mais... que devient la mère nourrissière dans tout cela?
Et bien il lui faut se réinventer en dehors de ces besoins primaires.
Et ça ne coule pas toujours de source!

Bref... il pousse mon bonhomme, il pousse.
Et moi j'ai le coeur gros, sans savoir pourquoi.

mercredi 5 mars 2014

Journée consacrée à mon bébé qui devient grand... Cité des Enfants, ORL et rainbow cake!

La dernière otite de mon petit m'a filé le bourdon : sournoise, nous ne l’avions pas détectée, c'est une conjonctivite qui nous avait conduit chez le pédiatre. L'annonce d'une perte d'audition à gauche nous a donné un gros coup au moral (en tous cas à moi!).

Traitement puis contrôle chez l'ORL... le hasard à fait que c'est tombé le jour de ses deux ans!

La visite chez l'ORL s'est bien passée malgré une caméra dans les oreilles et une autre dans le nez et jusque dans la gorge... (je passe le détail, la lutte pour maintenir les bras et mains du bonhomme qui se débat, tenir sa tête immobile et tout le toutim... j'ai bien fait de lui amener un petit cadeau à déballer juste après, il a cessé de pleurer très rapidement grâce à cette astuce, que je recommande vivement!)

Conclusion : pas de reflux et des végétations un peu grosses.
Il nous faut rester vigilants sur les rhumes / otites qui surviendraient sur les prochains mois (qui pencheraient vers une ablation des végétations)  et sur l'évolution du langage.
S'il n'y a pas ou peu d'évolution, on fera des tests d'audition plus poussés pour s'assurer qu'il n'y a pas de perte et sinon, on mettra en place ce qu'il faut.

Du coup, pour ses deux ans, j'ai passé une belle matinée à la Cité des Enfants à la Villette avec mon pitchoun puis une belle ballade sous le soleil parisien jusqu'à l'ORL (rue de Solférino, s'il te plait!).

Bon, en vrai, c'était carrément la course car, si je suis arrivée à 13h58 devant l'ORL (pour un rdv à 14h!), j'ai galéré pour me garer (pas de parking avant la rue du Bac)!

Chercher désespérément un parking, ne pas en trouver et voir la route qui défile, se dire que jamais on ne sera capable de revenir en moins de 15mn, finir par trouver devant le Montalembert, se garer, réveiller mon garçon qui faisait une bonne sieste (bercé par les comptines en boucle dans la voiture), le mettre dans la poussette tout en lui enfilant son manteau (on est au mois de mars quand même!), porter la poussette jusqu'à la sortie du parking car pas d'ascenseur, piquer un sprint dans la rue de l'Université, trouver le 8bis, le 6, mais pas le 8 rue de solférino (aarghhh!!), revenir sur mes pas (en nage), trouver le 8, entrer dans la salle d'attente vide (ouf), me déshabiller, ressortir, sonner pour signaler notre présence, et me faire engueuler par l'ORL car je suis très en retard et lui décale tous ses RV de l'après-midi!

Mais bon, ça c'est annexe, l'important, c'est qu'il aille globalement bien, mon petit cœur!

Pendant ce temps là, les grands-parents emmenaient le Grand au jardin d'acclimatation et visiblement, ils se sont très bien amusés! Parade brésilienne, animations diverses et goûter gratuit! (Quant au papa, il a eu une journée de M... au boulot! Bien content que les autres aient passés une bonne journée à sa place nous a t'il dit!)

Hier soir on a fêté dignement les 2 ans de mon petit gars avec un "rainbow half-cake" (moule trop grand ou pas assez de pâte... j'ai du tricher un peu pour que ça fasse un joli rendu, d'où le "half" cake!).

Les collègues à qui j'ai amené les restes l'ont trouvé beau et bon, il a donc fait son effet!

 Mon petit devenu grand en attendant qu'ouvre la "séance" de 10h à la Cité des Petits (2-7 ans)
 Il a adoré passer entre ces barreaux flexibles! Il a recommencé 5 fois d'affilée!
 Les jeux d'eau!

 Dans de petites "maisons", des jeux de miroir reflète mon garçon à l'infini... Rencontre avec lui-même...



 Elle me fait trop marrer cette photo là!



 Après la séance, direction le restaurant pour un déjeuner en tête à tête! Sur la première photo, c'est tout lui : l'attitude cool... j'adore!

Et voilà le gâteau d'anniversaire (il manque une bougie, grrr), il avait l'air tellement content!





Retour à la maison après l'ORL : il fait super beau sur la terrasse où nous passons un moment avec Papé, Mamé et mon Grand qui reviennent du Jardin d'acclimatation.


Dans la cabane toute neuve!


Les grands-parents



Coucou!!


Photoshooting avec mon Grand dont la joie de vivre m'enchante!







Préparation du glaçage du rainbow "half" cake!


 Non, mais sans déc, il n'est pas trop beau avec cette lumière de fin de journée??




 Z'avez vu les étoiles dans les yeux de mon petit?? C'est pas merveilleux, ça??